Les hotspots ? Ils sont devenus des « centres détentions », selon les
mots du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU. Installés en Grèce et
en Italie sur ordre de l'UE, ils doivent enregistrer et sélectionner les
migrants (les réfugiés, qui peuvent rester, et les « migrants
économiques » qui sont rapatriés dans leur pays d'origine) ; ils
empêchent dorénavant les migrants de circuler à leur guise (ce qu'ils
pouvaient encore faire il y a peu) : les migrants sont détenus dans ces
camps jusqu'à ce que leur demande d'asile soit traitée.
Diverses agences européennes aident à leur gestion (et donc au tri) : Europol, l’agence de coopération policière ; Eurojust, pour la coopération judiciaire ; Frontex, l’agence européenne pour les frontières ; Easo, le Bureau européen d’appui en matière d’asile. Des agences à la hauteurs des pires moyens de répression européens. Un exemple : Frontex est une agence qui se situe elle-même « au-delà des droits et des lois » dont le rôle affirmé est de refouler les migrants, récupérés en mer notamment. Elle doit être remplacée... par une nouvelle agence aux moyens renforcés.
Diverses agences européennes aident à leur gestion (et donc au tri) : Europol, l’agence de coopération policière ; Eurojust, pour la coopération judiciaire ; Frontex, l’agence européenne pour les frontières ; Easo, le Bureau européen d’appui en matière d’asile. Des agences à la hauteurs des pires moyens de répression européens. Un exemple : Frontex est une agence qui se situe elle-même « au-delà des droits et des lois » dont le rôle affirmé est de refouler les migrants, récupérés en mer notamment. Elle doit être remplacée... par une nouvelle agence aux moyens renforcés.